Les États membres ont pris bonne note de l'intervention de la délégation camerounaise au sujet de la multiplication des actes de piraterie dans le golfe de Guinée.
Nous sommes situés stratégiquement dans la zone pétrolière la plus importante du monde actuel : les eaux profondes au large de la côte africaine du golfe de Guinée.
Le golfe de Guinée est aux prises avec de multiples menaces, notamment, le passage de migrants clandestins, le détournement de pétrole brut, la prolifération des armes légères et la piraterie.
Dans le même esprit, le Nigéria, en collaboration avec d'autres pays du Golfe de Guinée, a pris l'initiative de mettre en place, cette année même, la Commission du Golfe de Guinée.
Les pays du golfe de Guinée et la zone située au large du Cap-Vert ont été particulièrement touchés, et l'usage de la cocaïne a aussi augmenté en Afrique de l'Ouest.
Il a également appelé l'attention sur la menace croissante pesant sur les plates-formes pétrolières du golfe de Guinée, faisant un parallèle avec le problème de la piraterie au large des côtes somaliennes.
Le Comité a condamné fermement ces actes de criminalité et a décidé d'inscrire à l'ordre du jour de sa vingt-neuvième réunion ministérielle la question de la piraterie maritime dans le golfe de Guinée.
Mais, s'agissant de l'environnement, je ne peux pas m'empêcher de dire que la côte africaine est en train de disparaître. Chaque année, quelques centimètres disparaissent du Maroc jusque dans le golfe de Guinée.
Une initiative de gestion de l'environnement du Groupe spécial a permis à des pays d'Asie et d'Afrique d'œuvrer de concert à protéger les ressources côtières et marines en voie de disparition dans le golfe de Guinée.
Un autre exemple est la Commission du golfe de Guinée, qui rassemble tous les pays producteurs de pétrole de la côte occidentale de l'Afrique et traitera expressément des questions relatives aux ressources naturelles et à la sécurité.
Le Ghana reste un havre de paix au milieu des turbulences du golfe de Guinée, où les incidents de piraterie sont réputés pour être les plus nombreux au monde, a dit M. Bawumia.
AC : La France et ses alliés partent officiellement en raison des « obstructions » , de la résistance des militaires au pouvoir à Bamako. Ils ont cependant dit vouloir rester engagés auprès des pays sahéliens et du golfe de Guinée.